• Chairse

     

    Carl rentra chez lui après une dure journée de travail. Il sorti ses clefs, ouvra la porte puis la referma derrière lui. Après avoir allumé, il retira ses chaussures, accrocha son manteau et posa ses clés sur le meuble de l’entrée. Il alla dans sa chambre, s’assit sur son lit et prit la télécommande pour regarder la télévision mais l’appartement entier disjoncta. Dans le noir, il se leva et alla voir le disjoncteur. Alors qu’il réactiva tout, quelque chose l’assomma et il perdit connaissance. Lorsqu’il se réveilla, il était assis et attaché à une chaise. Il regarda autour de lui, il y avait pleins d’outil pour les opérations chirurgicales. Avant qu’il ne puisse se passer quoique ce soit, il chercha à se défaire de ses liens. Une fois détaché, il se dirigea vers la porte, enclencha la poignée mais elle ne s’ouvra pas. Avec les outils, il ouvra la porte et sorti de la pièce. La première porte qu’il croisa dans le couloir était fermée mais avec l’outil qu’il avait gardé il l’ouvra. Il entra dans la pièce, il y avait un énorme bloc de glace. Il s’approcha et vit que dedans il y avait un homme et une femme. Ils n’avaient plus leurs yeux. Carl ressorti de la pièce et entra dans une autre. Dans cette deuxième pièce, il y avait une femme congelée qui n’avait plus ni torse ni bras. Dans la troisième pièce, il trouva deux femmes, une lui manquait les jambes et l’autre seulement les cuisses. Lorsqu’il entra dans la dernière pièce, il s’attendait à trouver un nouveau bloc de glace mais dans cette pièce il y avait cinq ordinateurs. Il s’assit sur la chaise devant les écrans. Sur ces écrans on pouvait voir les trois pièces qu’il avait visité et celle dans laquelle il était. Sur le dernier écran, il y avait les plans de construction d’une chaise. Il regarda, elle ressemblait à celle sur laquelle il était assis. Il se leva pour regarder la chaise de plus près. Elle était « particulière ». Les roues étaient des yeux, les pieds étaient des tibias, le siège était fait avec des cuisses, le dossier était un torse et les accoudoirs étaient des bras. Carl ne comprenait pas pourquoi, contrairement aux plans, la chaise n’avait pas d’appui tête mais horrifié par tout ce qu’il venait de voir, il ne voulait pas vraiment comprendre. Concentré sur cette chaise de chair, il n’avait pas vu sur la caméra que quelqu’un approchait, derrière lui. Au moment où il se retourna, une longue lame lui trancha la tête, bien avant qu’il n’ait le temps de comprendre qu’elle servirait d’appui-tête. FIN


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