Nora, femme de taille moyenne, a un cœur très fragile mais arrive à bien le cacher en restant calme tant qu’on ne la cherche pas. Elle a les cheveux très noirs, la peau blanche et les lèvres roses comme une fleur du matin. Assise sur son lit, Nora regardait la porte depuis plusieurs heures. Elle ne bougeait pas, juste sa poitrine se gonflait lorsqu’elle inspirait et se dégonflait lorsqu’elle expirait. Elle espérait que quelqu’un vienne ouvrir cette porte et qu’il la fasse sortir. Depuis qu’elle avait été enfermée dans cette pièce, une heure, deux heures, trois heures… avec toutes ces secondes, ces minutes et ces heures, elle ne savait ni le jour, ni le mois, ni même l’année. Nora avait perdu la notion du temps ! Un matin, un midi ou peut-être un soir, une personne appuya sur la poignée et tourna la clé dans la serrure. Elle poussa la porte… c’était une femme ! Cette femme n’était pas très grande, elle avait les cheveux couleur corbeau, la peau claire et les lèvres d’un ton clair. Sa taille pouvait faire croire qu’elle était fragile mais elle faisait partie des personnes avec lesquelles il ne faut pas faire de faux pas. De façon très calme et détendue, elle entra dans la chambre, attrapa Nora de façon violente et la plaqua contre le sol. Elle se plaça sur Nora et la prit par le cou. Elle serra ses mains et empêcha Nora de se débattre. Nora étouffait, elle sentait ses poumons se vider de tout leur oxygène. Puis finalement, la femme retira ses mains du cou de Nora. Nora reprit son souffle et sembla soulagée que cela soit fini. Elle sentait de nouveau ses poumons se remplir d’oxygène. Elle n’avait jamais été aussi proche de la mort, elle lui avait même tenue la main mais voilà, elle l’avait lâchée et était de retour dans le monde des vivants. Alors qu’elle pensait être sortie de cet enfer, Nora sentit quelque chose de froid lui transpercer le ventre. A peine sortie de l’enfer voilà qu’elle y retournait déjà. Elle commença à voir LA lumière. Quand tout d’un coup une femme blonde vêtue d’une blouse blanche arriva et secoua Nora en criant « patiente n°107, écoutez-moi ! Calmez-vous ! Je vous apporte vos médicaments ».